Forte d’une pénétration élevée d’internet et d’une infrastructure télécom pionnière, la France avait tous les atouts pour réussir pleinement sa transition numérique. Notre pays peine pourtant à se hisser parmi les leaders mondiaux du digital. Une réalité renforcée par la crise sanitaire actuelle, qui accentue la place prépondérante du numérique : recours au télétravail, formations en e-learning, téléconsultation médicale… Un futur encore plus tourné vers le digital, qui met en exergue les difficultés à recruter des professionnels du numérique, pourtant essentiels pour concrétiser la transformation numérique.
Le retard numérique français
D’après le classement DESI de la Commission européenne sur l’économie numérique, étudiant l’avancée numérique des états européens, la France est classée 15ème sur 28, bien loin du trio de tête tenu par les pays nordiques : Finlande, Suède et Pays-Bas. Un retard mis en évidence à l’heure de la crise actuelle : alors que les industriels réunis à l’Université d’été du THD en septembre dernier se félicitaient d’être bien partis pour tenir les engagements du Plan France Très Haut débit, la pandémie a compromis les promesses de fibre optique, pourtant nécessaire aux activités à distance. Une situation préoccupante qui participe défavorablement au retard numérique français, alors que nos besoins en numérique sont plus que jamais réels.
Des entreprises en quête de talents numériques
Les mutations digitales de plus en plus rapides auxquelles font face les entreprises ont fait émerger de nouveaux métiers : développeur informatique, data scientist, data analyst … Un enjeu de taille puisque la création d’un vivier de profils technologiques contribue largement à booster et pérenniser le secteur de la tech en France.
S’il « n’existe pas de type exclusif d’entreprises qui recrutent web », Thierry-Jehan Bassigny, directeur du Pôle Digital d‘IFOCOP, remarque que « l’ensemble de l’économie se digitalise. Nous parlons de métiers digitaux, alors qu’en réalité, il faudrait plutôt se demander quels sont les postes qui se digitalisent. Et la réponse est : pratiquement tous, du moins dans le tertiaire ». Mais le manque de professionnels formés au numérique représente un frein majeur dans cette course effrénée à la digitalisation des secteurs. La création de formations aux nouvelles technologies est à ce titre un levier essentiel pour concrétiser le passage au numérique.
« Être formé à la bonne école », un préalable pour renforcer les compétences de demain
Le retard numérique français n’est pas inéluctable. Et pour preuve, certains acteurs s’attèlent à créer des formations aux métiers du numérique qui puissent répondre aux besoins spécifiques du marché actuel et aux profils recherchés par les entreprises.
Dans cette perspective, La Plateforme, l’école spécialisée dans les métiers de la tech basée à Marseille, née sous l’impulsion de Cyril Zimmermann, propose des formations complètes et diplômantes pour tous, quel que soit le profil ou niveau de compétences. Cette école « d’un nouveau genre » propose une première formation gratuite, qui ne requiert pas de diplôme à l’entrée, et délivre aux étudiants un équivalent BAC+2 dans les métiers du numérique. La Plateforme accompagne également les jeunes diplômés d’école d’ingénieur et propose un cursus de formation continue aux salariés dans les domaines de l’intelligence artificielle ou de la blockchain.
Implantée au cœur de la cité phocéenne, à Saint-Charles-Docks-La Joliette, La Plateforme participe à la dynamisation de l’une des plus grandes métropoles françaises, en renforçant son offre de formations dans le domaine des nouvelles technologies. Aux côtés d’écoles existantes, La Plateforme participe à positionner Aix-Marseille Provence sur la carte de l’économie numérique, et éviter ainsi « l’exode des talents » marseillais.
« Les métiers de demain seront de plus en plus liés aux nouvelles technologies (Intelligence Artificielle ; Blockchain, Big Data …), il est indispensable que la métropole marseillaise s’adapte à cette évolution numérique à travers son offre de formation », conclut Cyril Zimmermann.