Zoom Coronavirus Confinement

Alors qu’en ces temps de confinement liés à l’épidémie de coronavirus, les interactions sociales en direct sont limitées, les interactions numériques, elles, se multiplient. Ainsi, Zoom, un service de visioconférence enregistrait de plus en plus d’utilisateurs chaque jour. Cependant, de grands groupes tels que Google ou la NASA ont déconseillé son utilisation, après avoir découvert des failles de sécurité internes au logiciel.

L’application du confinement

Zoom était devenue l’une des applications les plus utilisées en ces périodes de confinement. Simple d’utilisation, elle permet à des utilisateurs du monde entier de mettre en place des visioconférences de groupe. Au départ très prisée par le monde professionnel, le confinement a fini par faire passer Zoom dans les applications « de tous les jours ». Ainsi, de nombreux particuliers se sont emparés de ce service de visioconférence et l’ont utilisé à des fins de divertissement ou plus simplement pour voir des proches ou des amis. Au total, en l’espace de trois mois, depuis les premières mesures de confinement, Zoom a multiplié par 20 son nombre d’utilisateurs.

Cependant, cette « belle histoire » du confinement semble déjà commencer à battre de l’aile. En cause, des failles de sécurité découvertes sur l’application, qui mettraient en danger la vie privée des utilisateurs…

Des failles de sécurité importantes sur Zoom

Alors que son nombre d’utilisateurs continuait de croitre de manière exponentielle, de nombreuses entreprises ont, dans le même temps, découvert plusieurs failles de sécurité. Ainsi, de grandes entreprises du numérique, telles que SpaceX, Google ou encore la NASA ont tout simplement interdit l’usage de Zoom à leurs employés.

En France, la Direction interministérielle du numérique « déconseille fortement l’utilisation de Zoom, compte tenu des risques sur la protection des données et des failles constatées qui n’apportent pas les garanties nécessaires pour un usage professionnel par les agents de l’État ». Elle évoque également que les parlementaires sont actuellement à l’étude afin de trouver « une solution plus protectrice de la souveraineté française« .

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