Alors qu’il sort d’une candidature à l’élection suprême malienne couronnée d’un certain succès, les dernières études scientifiques font de l’homme d’affaires malien Alou Diallo l’un des potentiels leaders de la transition énergétique mondiale. Il possède la première unité de production électrique fonctionnant à l’hydrogène naturel, et le gisement attenant de cet or blanc.

Tous les voyants sont au vert pour Aliou Diallo et sa société Petroma Inc, qui possède et exploite le site d’extraction minière et de production électrique de Bourakébougou. Après une première étude parue l’année dernière, qui démontrait tout le potentiel de l’hydrogène naturel comme source d’énergie renouvelable à l’impact carbone nul, une nouvelle étude consacré au site de Bourakébougou et publiée récemment dans l’International Journal of Hydrogen Energy, pousse à l’optimisme.

On y apprend notamment concernant les gisements de Bourakébougou que « la géochimie de surface indique que la présence d’hydrogène pourrait s’étendre jusqu’à des distances de plus de 150 kilomètres ».

« Cela ouvre des perspectives nouvelles pour une future exploitation industrielle de l’hydrogène », concluent les auteurs du document.

Alou Diallo est un homme d’affaires originaire de la région de Nioro, au Mali. Il a percé dans le secteur énergétique avec sa société installé au Canada, Petroma Inc, celle-là même qui a lancé le site de Bourakébougou. Il est également le propriétaire de Wassoul’Or, qui exploite la seul mine d’or africaine détenue par des fonds nationaux.

Une volonté de développer son pays qui s’est traduite par sa candidature, en juillet 2018 aux élections présidentielles maliennes, sous la bannière de son parti, l’ADP-Maliba. Il finit cette aventure avec une troisième place plus qu’honorable dans un contexte de désintérêt, de propagande et de fraudes massives. Malgré tout, il accepte après l’élection la main tendue du président réélu, en signe d’apaisement et dans sa logique de réconciliation du peuple malien.

S’il est compliqué d’imaginer que cet homme d’engagement délaissera la politique après ce premier succès et l’accueil chaleureux reçu lors de sa campagne auprès des populations maliennes, le succès de l’hydrogène naturel pourrait lui permettre d’accéder bien plus rapidement à une influence et une responsabilité économiques et sociales encore plus importantes que celles d’un président.

En effet, selon certains observateurs, l’hydrogène naturel pourrait bien devenir le combustible qui permettra à l’Homme d’achever sa transition énergétique. D’où son surnom d’or blanc. Avec des réserves estimées à plus de 150 kilomètres de diamètre et sept années d’avance technologique Alou Diallo pourrait devenir à lui seul aussi influent que le Qatar et l’Arabie Saoudite réunis…

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