Un enfant portant un casque de réalité virtuelle.

 

Lors du Consumer Electronics Show (CES) de Las Vegas, cette semaine, Hyundai Motor Co a présenté « Metamobility », un nouveau concept qui vise à relier le monde réel et l’univers virtuel comme celui du metavers. Pour atteindre cet objectif, le  système combinera mobilité, robotique et réalité virtuelle.

Metavers ou la promesse d’une vie sans quitter son domicile

Au cours du Consumer Electronics Show (CES) de Las Vegas, qui s’est déroulé du 5 au 8 janvier 2022, Hyundai Motor Co a dévoilé « Metamobility », un nouveau concept qui vise à relier les univers virtuels et réels en exploitant la mobilité, la réalité virtuelle et la robotique. De quoi rendre concret le métavers, ce monde fictif promis par Facebook. Mark Zuckerberg a prédit que cet univers tridimensionnel (réseaux sociaux, jeux et applications) remplacera l’internet mobile. On devrait y passer l’essentiel de notre vie dans le futur. Grâce à un avatar, chacun pourra y travailler, faire des courses et des rencontres ou encore s’y divertir. Cela sera possible grâce à un casque de réalité virtuelle.

Des concurrents sur le coup

Facebook travaille à nous offrir ce metavers d’ici 5 à 10 ans. Mais il n’est pas seul sur le coup. Tous les géants du numérique ont flairé ce juteux marché. Il y a notamment le chinois Baidu qui vient d’annoncer le développement de XiRang, son propre univers virtuel autodéveloppé. D’autres groupes comme Hyundai préfèrent apporter des outils à ce projet passionnant. Le groupe sud-coréen, qui a récemment racheté Boston Dynamics, un groupe américain spécialisé dans la robotique, propose son concept « Metamobility ».

« Chez Hyundai, nous exploitons la puissance de la robotique pour réaliser de grandes choses. Nous envisageons de futures solutions de mobilité rendues possibles par la robotique de pointe, en étendant même nos solutions de mobilité à la métamobilité. », a indiqué Euisun Chung, président exécutif de Hyundai, lors d’une conférence de presse au CES, le mercredi 5 janvier.

Capteurs et technologies haptiques

Le dirigeant explique que ses robots pourraient servir de doubles digitaux. C’est-à-dire qu’ils pourraient être une extension de nos capacités à des milliers de kilomètres. Ils nous permettraient de voir, d’entendre et même d’interagir à distance. On pourrait alors participer à des concerts ou conférences à mille lieues de chez nous. « L’idée derrière Metamobility est que l’espace, le temps et la distance deviendront tous sans importance. En connectant les robots au métaverse, nous pourrons nous déplacer librement entre le monde réel et la réalité virtuelle. », s’est enthousiasmé Euisun Chung. Pour réaliser cette prouesse, Hyundai compte placer plusieurs capteurs sur les robots afin d’éprouver les conditions locales (vent, chaleur, etc.).

Faciliter l’exploration d’endroits dangereux

Au-delà du simple aspect ludique, « Metamobility » servira dans bien de domaines. Par exemple au niveau de l’exploration spatiale. Les astronautes ne seront plus obligés de se rendre physiquement sur Mars ou la Lune. Ils pourront explorer ces planètes depuis leur base grâce à un robot. « Metamobility » sera également utile pour évoluer dans des environnements dangereux. Par exemple dans des incendies, dans les décombres suite à un tremblement de Terre ou dans les eaux lors d’une importante inondation. En outre, cette technologie s’inscrit parfaitement dans le projet d’usine intelligente. Les employés auront la possibilité de contrôler à distance des robots qui interagissent avec des machines et des produits délicats dans des entrepôts.

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