La science-fiction rejoint davantage la réalité. Je vous propose la nouvelle initiative des scientifiques de l’Université de Vermont.

Ils ont mis en avant les xénorobots, des robots vivants.

Plus d’infos sur ce projet scientifique

En réalité, les chercheurs ont mis au point des robots vivants conçus avec des cellules souches de l’embryon d’une grenouille d’Afrique. Cette grenouille porte le nom scientifique de Xenopus laevis.

Les cellules de ce batracien ont fait l’objet d’une incubation. Ensuite, une forme de reprogrammation a lieu par le biais d’un algorithme évolutif.

Il s’agit de cellules actives, aptes à se contracter. Ces cellules actives permettent au biorobot d’être  mobiles.

Cela passe par la programmation de milliers de cellules. Quelques xénorobots sont véloces. Les autres sont experts en tâches collaboratives.

Plus de précisions sont disponibles ici.

https://youtu.be/E6OMW_rx1No

Le mode opératoire du biorobot

Dans les faits, le biorobot est viable pendant 10 jours. Toutefois, l’espérance de vie croît avec l’alimentation des biorobots.

Il s’agit d’un organisme de taille microscopique avec 1 mm d’épaisseur. Cette taille minimale peut constituer un avantage dans le domaine médical.

En effet, les biorobots peuvent viser avec précision des cellules invasives. Les biorobots peuvent faire de l’auto-régénération, suivre une cible, prendre des formes tout en demeurant autonomes.

Il s’agit d’une forme de vie programmable à volonté.

Les potentialités de xénorobots

Le xénorobot ouvre la voie à de nombreuses perspectives. Ces organismes peuvent prendre en charge le transport de médicaments dans le corps humain.

Ils pourront nettoyer les plaques d’athérome des artères avant une dégradation par voie naturelle. Dans la nature, ces biorobots peuvent stocker et recueillir le plastique de l’océan.

Ils seraient aptes à digérer des déchets toxiques ou radioactifs. Ils peuvent contribuer à l’identification des molécules dans des environnements hostiles.

Par ailleurs, l’apport de cellules nerveuses et sensorielles procuré à des xénorobots dotés de capacités cognitives peut aboutir à une réelle intelligence.

Les réserves face à cette découverte

Le financement de xénorobots revient à la Darpa. Le Darpa est une branche de recherche de l’armée américaine.

Certaines réserves sont émises à l’encontre de cet organisme. Il est possible dans le futur de disposer de colonies de robots capables de s’attaquer à un organisme, de diffuser un virus mortel et d’anéantir des objets.

Avec l’apport de l’intelligence artificielle, les problèmes d’éthique vont se poser notamment via des organes malveillants. La technique peut être détournée à des fins criminelles.

Retrouvez ces infos en cliquant sur ce lien.

Crédit Photo : futura-sciences.com

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