Sorti vendredi dernier, le jeu Zelda : Tears of the Kingdom réalise un lancement record, avec près de 500 000 exemplaires vendus en l’espace d’un week-end. Dépassés par le phénomène, les distributeurs français craignent des ruptures de stock.

Nintendo a réussi son pari. Zelda : Tears of the Kingdom, la dernière production du groupe japonais, a effectué un démarrage commercial en trombe dans l’Hexagone. Selon Le Figaro, près d’un demi-million d’exemplaires du titre exclusif à la console Switch ont été vendus le week-end dernier.

Ce chiffre comprend uniquement les exemplaires physiques achetés en magasin et sur les sites d’e-commerce. Il faut y ajouter les ventes effectuées au format digital via le magasin Nintendo e-Shop, dont les performances ont toujours été gardées secrètes par le groupe japonais. A titre de comparaison, Fifa 23, le jeu vidéo le plus vendu en France l’année dernière (1,7 million d’unités), s’était écoulé à 420 000 exemplaires au format physique (Playstation, Xbox et Switch) au cours de son week-end de lancement.

« Les longues queues devant les magasins Micromania et Fnac, qui avaient exceptionnellement ouvert leurs portes à minuit jeudi soir, étaient un indice de l’engouement du public français », indique Le Figaro.

A elle seule, la Fnac de Paris Saint-Lazare a accueilli 600 fans et à baissé le rideau à 2 heures du matin. Chez Micromania, certains points de vente n’ont pas fermé avant 4 heures du matin. Les mises en vente nocturnes étaient pourtant devenues rarissimes dans le secteur du jeu vidéo en France. Il fallait remonter aux années 2 000 pour voir cela.

« Sur la seule journée de vendredi, nous avons vendu 100  000 exemplaires de Zelda, dont 80 000 précommandes. C’est un niveau historique pour la Fnac.  Samedi soir, nous étions à 117 000 ventes et nous avons franchi les 120 000 dimanche via notre site web », précise Charlotte Massicault, directrice multimédia et gaming du distributeur culturel.

Les fans de Zelda sont d’ailleurs ressortis de la Fnac avec un panier garni entre le jeu, la manette officielle, la console Switch aux couleurs du jeu, les éditions collectors, le sac de transport… Autant de motifs de satisfaction pour l’enseigne. « Nous avons aussi vendu 8 000 figurines Amiibo, représentant le héros Link », se félicite Charlotte Massicault.

Cette dernière alerte toutefois que le jeu risque de se retrouver en rupture de stock d’ici la fin du mois de mai. La Fnac est concernée, ainsi que plusieurs autres distributeurs. « Nintendo fait son maximum mais il faut s’attendre à des difficultés », prévient la directrice gaming. Depuis janvier 2023, Nintendo avait déjà dû réviser plusieurs fois à la hausse les quantités à produire pour le marché hexagonal, tant le niveau de précommande n’a cessé d’augmenter pour atteindre des volumes inédits pour un jeu Switch.

Il est fort probable que le niveau de ventes de Zelda : Tears of the Kingdom reste soutenu ces prochaines semaines. Il n’y a qu’à voir les excellents retours critiques sur le jeu ou encore la vague de vidéo virales qui déferlent sur les réseaux sociaux depuis vendredi. Aux yeux des experts, le jeu devrait aisément se placer dans le haut du classement des jeux les plus vendus cette année.

En Grande-Bretagne, le dernier Zelda s’est écoulé à plus de 200 000 exemplaires durant le week-end. C’est tout simplement le meilleur lancement au format physique de l’année. A l’inverse du marché français, le marché d’Outre-Manche privilégie le digital, et les performances de Nintendo y sont plus faibles. Les chiffres américains et japonais sont désormais attendus avec impatience.

 

 

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